Le volcan Batur
Bien que je me sentais prête pour ce voyage, ayant déjà participé à plusieurs randonnées estivales, dont l'ascension du Mont Mansfield aux États-Unis, je pensais que cette fois-ci serait différente. J'étais dépourvue de toute crainte et baignais dans une confiance inébranlable. Cependant, cette assurance s'est révélée erronée lorsque, à la veille de gravir le volcan Batur, la diarrhée du voyageur s'est invitée sans prévenir. Malgré un dénivelé de 750 mètres qui semblait initialement raisonnable, la déshydratation, la fatigue, le manque d'appétit et le réveil en pleine nuit pour l'ascension ont eu un impact significatif sur ma condition physique et mentale. Nous formions un groupe de 15 personnes, accompagné par 4 guides locaux pour assurer notre sécurité. Dès que j'ai sorti mes bâtons et pris ma première gorgée d’eau, j'ai immédiatement compris que l'ascension serait difficile, voire insurmontable. Au début, je parvenais à suivre le groupe, mais pro